L’ancienne gare de Mignault

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La création d’une ligne ferroviaire Erquelinnes – Binche – Écaussinnes a été décrétée par les lois des 20 décembre 1851 et 15 juin 1853. Les travaux ont rapidement démarré puisque la ligne Erquelinnes – Binche a été inaugurée le 2 août 1857 et celle reliant Binche à Écaussinnes, le 15 février 1859.

En 1883, une seconde voie est mise en service. En 1895, une nouvelle gare est construite du côté opposé à la halte primitive. Elle ouvrit ses portes au public le 15 juillet 1896.

À présent, ce bâtiment a disparu. Il a été détruit à la fin des années 60. En effet, l’autoroute en construction venait sectionner la voie de chemin de fer et on jugea inutile, eu égard au nombre d’usagers, de construire un quelconque ouvrage d’art pour enjamber la voie autoroutière. Un service d’autobus fut mis en place pour suppléer au transport ferroviaire moribond. Le tracé de cette ancienne voie de chemin de fer reste cependant partiellement visible à la rue des Combattants.

L’ancienne gare du Roeulx

Gérard se souvient de l’ancienne gare du Roeulx, où se situe aujourd’hui le service travaux de la Ville du Roeulx.

Mise à jour novembre 2016 : texte paru dans le Calendrier 2017 de l’Office du Tourisme du Roeulx

Depuis le début des années 60, plus aucun train ne s’arrête en gare du Roeulx. Construite en 1874, les derniers voyageurs y descendirent sur le quai fin août 1959 et les derniers trains de marchandises en provenance des ateliers Colinet y passèrent un an plus tard.

Il s’agissait de la ligne 114 qui reliait Haine-St-pierre à Soignies, en passant par La Louvière-Bouvy, Houdeng, Le Roeulx, Naast et Soignies-Carrières. Elle faisait ainsi la liaison entre le bassin industriel du Centre et le nord du pays. Les bâtiments ont dès lors été abandonnés durant une quinzaine d’années.

Alors que la fusion des communes exige de disposer de locaux mieux adaptés à une entité regroupant cinq localités, la Ville du Roeulx décide d’acquérir l’ancienne gare et de lui offrir une nouvelle affectation ; le besoin d’entreposer plus de matériel se faisant ressentir.

De nos jours, les bâtiments sont toujours occupés par le service des travaux. Tout autour de celle-ci, avaient vu le jour diverses manufactures employant pas moins d’un millier d’ouvriers, comme les ateliers SADUR visibles en arrière-plan de la carte postale.

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Le paysage industriel a bien changé et les usines ont pour la plupart quitté les lieux. Les halls « SADUR » ont alors connu diverses affectations : locaux pour la jeunesse rhodienne du Patro, entrepôts pour stocker des verres de chez Durobor ou des pièces détachées pour le montage de voitures anglaises de chez British Motor Leyland de Seneffe. Aujourd’hui encore, les entrepôts sont occupés par différentes sociétés mais également par le Smashing Club, le club de tennis du Roeulx.

 

Michel se souvient de la rue de la Station à Mignault

Michel se souvient … du temps où la rue des Combattants s’appelait la rue de la Station. C’était l’temps où le p’tit Vitrier pouvait se permettre d’exhiber sa belle moto au milieu de la route ! Mignault était alors au carrefour des chemins de Mons à Nivelles et de Binche à Braine-le-Comte. Un péage existait autrefois au croisement de ces axes routiers. Les habitants empruntaient donc cette voirie pour se rendre à la gare située après les établissements Semaille. Ils pouvaient ainsi embarquer pour Erquelinnes, Binche ou Ecaussinnes. La station a cependant disparu au début des années ‘60 avec la construction de l’autoroute de Wallonie.

Christiane se souvient du Chalet du Tram au Roeulx

Christiane se souvient du temps où elle prenait le tram au bas de la Chaussée de Mons … Il ne fallait surtout pas être endimanché, nous dit-elle, pour embarquer dans celui-ci tant la poussière de charbon risquait de couvrir vos beaux habits ! Passant par les campagnes de Thieu et de Thieusies, la ligne Bracquegnies – Le Roeulx – Casteau permettait ensuite de rejoindre Bruxelles … Il fallait cependant bien compter sur plus de quatre heures de voyage ! En hiver, Christiane attendait son arrivée dans le Chalet du Tram, appelé aussi « la baraque de planches ». Elle avait alors l’opportunité d’y siroter une bonne limonade ! Ce sympathique tramway n’était cependant pas toujours à l’heure. Mais aucun voyageur ne lui en tenait rigueur tant son parcours était bucolique et folklorique ! Il n’était d’ailleurs pas rare qu’il faille en descendre pour l’assister quand la pente se faisait plus raide. Et puis, qu’est-ce qu’on aimait entendre son bruyant sifflement dans nos contrées agrestes !